progrès du stockage de l’énergie aux États-Unis – Démêler les défis auxquels l’Europe est confrontée | connaissance des énergies

Le stockage d’électricité est « une brique essentielle de la transition énergétique » selon les termes de la CRE, compte tenu des besoins croissants de flexibilité des réseaux. Et « les phénomènes météorologiques extrêmes appelés à se multiplier et à se renforcer vont encore amplifier ces besoins de stockage d’électricité, car les pannes en cours peuvent avoir des impacts majeurs du côté de l’offre (disponibilité de l’hydroélectricité, régime éolien, refroidissement des réacteurs nucléaires) », de la livraison (destruction des infrastructures) et de la demande. (points de consommation liés aux besoins de production de froid ou de chaleur) ».

Or, à l’heure actuelle, ce grand problème « n’est pas suffisamment pris en compte par l’Union européenne, alors que plus de 6 GW de batteries sont déjà installées dans les réseaux des Etats-Unis et, qui plus est, également dans les foyers », regrette Ugo Petruzzi. (1) dans le « rapport » ci-dessous publié par le Center for Energy & Météo Ifri le 13 juin.

L’auteur indique entre autres que l’ajout de capacité de stockage en Europe en 2020 a été « le double de celui observé en Chine ou aux Etats-Unis »(2), bien que la Commission européenne « estime que ‘d’ici 2050, l’UE devra pouvoir stocker six fois plus d’énergie qu’en 2020 ».

Ugo Petruzzi rappelle les principaux supports de stockage actuellement disponibles et leurs caractéristiques (différents types de batteries, stations de transfert d’énergie par pompage, air comprimé, hydrogène, etc.), décrit la très forte dynamique américaine dans ce domaine et l’accélération nécessaire pour atteindre l’Europe, après « des développements très timides ».