Législatives 2022 – derniers débats télévisés trois jours avant le second tour ; le gouvernement accuse Jean-Luc Mélenchon de relancer la journée du 16 juin

Pendant les élections législatives, « Le Monde » relate en direct l’actualité politique tous les jours.

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Fin de ce direct politique

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France 2 et BFM-TV, qui ont diffusé les derniers débats avant le second tour des élections législatives dimanche, sont désormais au complet. Nous allons terminer ce live, merci à tous ceux qui nous suivent. A voir aussi : Animal Crossing New Horizons : 10 conseils pour démarrer en 2022. Rendez-vous demain à 19h30 le dernier jour de la campagne électorale !

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C’est le mot de la fin sur France 2 : chacun tente de convaincre les électeurs pour le second tour des législatives qui aura lieu dimanche

C’est le mot de la fin sur France 2 : chacun tente de convaincre les électeurs pour le second tour des législatives qui aura lieu dimanche

Le débat entre les deux cercles législatifs s’achève désormais sur France 2. Sur le même sujet : Le stockage de l’hydrogène au service de l’industrie. Les quatre invités disposent chacun de trente secondes pour dire le dernier mot aux Français.

Mathilde Panot, une représentante du Nupes, a assuré qu' »on n’est pas toujours condamné à vivre de plus en plus mal, on n’est pas condamné à avoir cinq ans de plus qu’Emmanuel Macron et on peut tout changer ce dimanche avec nos bulletins de vote ». « Le smic est de 1 500 euros, la retraite de 60 euros, l’allocation autonome de 1 063 euros pour les jeunes, la suppression de Parcoursup, du RIC ou encore de la scission écologique et solidaire », a promis le député La France. insoumis.

Jean-François Copé, qui représentait les candidats du parti Les Républicains, a appelé les Français à ne pas « jouer avec le feu, à ne pas céder aux discours démagogiques qui menaceraient le pays ». Pour l’édile de Meaux, « il n’y a pas 36 solutions, il y a une loi du gouvernement qui donne des réponses très concrètes sur la sécurité, la justice, la laïcité, la gravité de l’éducation et les questions budgétaires, et qu’il faut que les députés LR soient assez nombreux pour qu’Emmanuel Macron ne le fasse pas ». dirigez-le lui-même. »

Un représentant du Rassemblement national a évalué à l’audience que la « dynamique du côté du RN ». « Dimanche prochain, envoyez des députés patriotes et souverains à l’Assemblée nationale pour éviter cette casse sociale, cette fuite fiscale, cette incertitude totalement incontrôlable », a déclaré Philippe Ballard.

François Bayrou, un représentant de la Coalition présidentielle Ensemble !, a conclu en affirmant que « le risque est énorme et sous-estimé ». « Le premier risque, c’est que le bazar universel se maintienne pendant des mois et des années qu’on n’arrive pas à trancher. Et le deuxième risque, c’est de choisir la majorité qui nous mènera dans une impasse dont on ne sortira pas », a conclu un proche d’Emmanuel Macron.

Face au dérèglement climatique, « nous n’avons plus le temps d’attendre » pour Mathilde Panot (Nupes) ; « abandonner le nucléaire est une folie » pour Jean-François Copé

Face au dérèglement climatique, « nous n’avons plus le temps d’attendre » pour Mathilde Panot (Nupes) ; « abandonner le nucléaire est une folie » pour Jean-François Copé

Le débat de France 2 entre désormais dans sa quatrième et dernière partie. Les politiques s’interrogent sur le changement climatique et la canicule que connaît la France cette semaine. « C’est le plus grand défi du XXIe siècle (…) nous n’avons plus le temps d’attendre », commence la députée LFI Mathilde Panot. A voir aussi : Wallbox Quasar : ce chargeur permet d’alimenter sa maison avec une voiture électrique. « Nous pouvons vraiment agir pour freiner ce changement climatique, réduire les gaz à effet de serre, adapter nos modes de construction, nos méthodes agricoles, faire sécession pour aller vers le paysage et l’agriculture biologique, bref, nous ferons en sorte de pouvoir vivre dignement », a déclaré un porte-parole de Nupes, qui a déclaré qu’il s’agissait « de la première urgence pour détourner la macronie, car la France a été condamnée à deux reprises pour inaction climatique lorsque M. Macron était ministre et lorsqu’il était président de la république ».

François Bayrou (MoDem-Ensemble !) dit ne pas comprendre que le Nupes veuille abolir le nucléaire « la seule décision qui condamne certainement la catastrophe climatique ». « Vous dites que nous avons besoin d’éoliennes. Savez-vous combien de tonnes de ciment il faut pour installer une éolienne ? Il faut 1 000 tonnes par éolienne ou 100 fois plus de ciment pour la même électricité dans une centrale nucléaire », a déclaré M. Bayrou. « Vous faites exactement le contraire de ce que nous devons tous faire pour réduire les émissions de CO2 », a insisté le commissaire à l’urbanisme.

Philippe Ballard (Assemblée nationale) s’est dit « d’accord » avec M. Bayrou sur les éoliennes, « mais pourquoi donc Macron veut-il les sortir en mer, demandez aux pêcheurs de Saint-Brieuc ce qu’ils en pensent ». « C’est un saccage au fond de l’océan », a déclaré un porte-parole d’extrême droite.

« C’est fou de pouvoir imaginer renoncer au nucléaire », s’indigne Jean-François Copé (LR). « Régulons, travaillons sur le stockage des déchets, soyons renouvelables, très bien ! Allons beaucoup plus loin avec l’hydrogène », a déclaré M. Copé. « Nous sommes tous conscients du problème du réchauffement climatique, mais nous n’en blâmons pas les Français », a déclaré l’édile de Meaux, condamnant « l’idée de grandir ».

Clémentine Autain et Jordan Bardella lancent un appel aux abstentionnistes

Avant la fin de l’émission, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella sont interrogés sur BFM-TV sur la stratégie de chacune de leurs parties pour le second tour, qui se déroulera dans trois jours. Alors qu’une certaine ambiguïté régnait sur la position de la coalition gouvernementale depuis quelques jours, dans l’affaire du duel entre la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale et l’Assemblée nationale, M. Attal a rappelé qu’il s’agissait de « moins de 10 % des circonscriptions ». ce sont les Français qui votent et décident », a-t-il dit avant de rappeler la course instaurée par la Première ministre Elisabeth Borne : « Au niveau national, nous ne voulons pas une seule voix au RN. Au niveau local, cependant, les candidats et les militants doivent décider s’il s’agit de soutenir le candidat Nupes. »

De son côté, le président par intérim du Rassemblement national Jordan Bardella a critiqué les positions de Nupes et Ensemble ! pour ce second tour. « Vous votez pour moi à la présidentielle, je vote pour vous aux législatives », ont raillé Mme Autain et M. Attala. Ce qui signifie que Jean-Luc Mélenchon n’est pas un adversaire d’Emmanuel Macron. M. Bardella a alors appelé les électeurs RN à se mobiliser. « Je leur dis : ‘Si vous ne faites pas de politique, la politique viendra à vous dans 5 ans' », a-t-il déclaré avant de poursuivre.

« Si vous ne votez pas, d’autres le feront pour vous. Macron va accélérer la rage fiscale, l’hémorragie sociale, va entretenir l’impuissance face à la désintégration de l’Etat, dans l’école, la sécurité, la santé, la justice. Si nous ne le faisons pas, personne ne parlera de ses projets. Personne ne parlera d’immigration. Personne ne va parler de la fin de mois difficile. »

Pour Clémentine Autain aussi, c’est désormais un défi de se mobiliser, alors que les jeunes, qui constituent une grande partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, ne se sont pas beaucoup rendus aux urnes au premier tour dimanche :

« Le thème du dimanche est assez simple. L’enjeu est de savoir si la Macronie a encore cinq ans, là où les Nupes sont aux avant-postes. La clé est la retenue. Si les jeunes, habitants des comtés, ne se rendent pas aux urnes dimanche, alors nous prenons encore cinq ans. »

Qui sont les candidats qualifiés au second tour des législatives ? Retrouvez la liste des duels, triangulaires et députés élus de chaque circonscription

Notre tableau, mis à jour avec les retours du ministère de l’Intérieur, récapitule les candidats qualifiés ou élus au premier tour dans 577 circonscriptions.

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« Vous êtes toujours du côté des délinquants et des criminels », attaque Jordan Bardella, visant Clémentine Autain

Pour le troisième et dernier thème de la soirée sur BFM-TV, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella évoquent la sécurité. « Vous avez quitté la police », a attaqué l’eurodéputé du Rassemblement national, ciblant ses deux adversaires. « Quand vous avez un président de la république qui parle de violences policières, quand Mélenchon dit ‘la police tue’, ces mots sont indignes », a-t-il déploré.

Pour M. Bardell, les policiers sont des pères et des mères qui ont tous en tête l’attentat de Magnanville. Ils sont attaqués, agressés et ne sentent pas le soutien de l’État. L’eurodéputée d’extrême droite, qui prône la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, estime qu' »il n’y a pas un seul territoire en France qui soit protégé. On s’habitue au pire. Il a ensuite rappelé les événements survenus au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions fin mai. Pour lui, ces incidents « illustrent le fait que sécurité et immigration sont liées ». « La police nous dit : ’10, 20, 50 fois on arrête les mêmes personnes et ce sont des gens qui sont liés à l’immigration.’ Si on veut lutter contre l’insécurité, il faut arrêter l’immigration », a-t-il dit.

Au contraire, l’ancien porte-parole du gouvernement Gabriel Attal salue le « travail remarquable de [la police] dans des circonstances très difficiles ». Avant de me souvenir du bilan du gouvernement : « Nous avons renforcé leurs salaires et leurs conditions de travail. Nous avons reconstruit un tiers à la moitié de leurs véhicules, nous avons rénové 700 commissariats et casernes. Selon lui, « le texte de loi, qui sera étudié cet été, a été préparé à l’Assemblée nationale selon le Beauvais ». Le projet de loi envisage « de doubler la présence policière sur le terrain dans les années à venir et de libérer du temps utile à la police avec moins de formalités administratives ». Mme Autain estime que le fait que « des policiers tuent est un gros problème politique ». « M. Darmanin ne peut pas continuer à dissimuler de tels actes », a-t-elle déclaré.

« Vous êtes toujours du côté des criminels et des criminels. Vous voulez désarmer la police, a répondu M. Bardella au député « rebelle » de Seine-Saint-Denis. Êtes-vous au courant des violences contre les policiers qui sont en première ligne pour 1 500 euros ? »

François Bayrou estime que le projet économique de la Nupes « est dingue »

François Bayrou (MoDem-Ensemble !) interrogé lors d’une discussion sur France 2 que le projet économique de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale « n’est pas dangereux, il est fou ». « Prédire qu’on va dépenser 250 milliards d’euros de plus par an, c’est de la folie et 267 milliards d’impôts (…) Au Venezuela ils ont fait cette politique, ils ont eu 3000% d’inflation », a déclaré un proche d’Emmanuel Macron. .

« En février 2021, vous, commissaire au Plan, avez proposé 250 milliards de dépenses », a répondu la députée LFI Mathilde Panot. « 250 milliards d’investissements en dix ans », a déclaré M. Bayrou. « Nous allons relancer la consommation des gens, c’est un programme chiffré et notre programme a été soutenu par 300 économistes », s’est défendue Mme Panot, notant que cinq milliardaires comptent jusqu’à 27 millions de Français.

Les « insoumis » ont salué le blocage des prix de base à la consommation, le relèvement du SMIC à 1 500 euros, le dégel du point d’indice pour les fonctionnaires, et Jean-François Copé et François Bayrou étaient convaincus que cela conduirait à une hausse des impôts. « Entre 1997 et 2002, le salaire minimum a augmenté de 14%, créant deux millions d’emplois, et je pense que nous avons besoin d’emplois », a déclaré Mme Panot.

Philippe Ballard (RN), quant à lui, a promis de réduire la TVA de 20 à 5,5 % sur l’énergie ou un panier de 100 produits à 0 % de TVA en cas d’inflation.

Selon Jean-François Copé, « la première source d’insécurité en France, en réalité, vient des banlieues »

Si Philippe Ballard, porte-parole de l’Assemblée nationale, a défendu la « présomption de légitime défense » à France 2, le député LFI a plaidé « contre ». « Nous sommes favorables à l’embauche de policiers, mais avec une formation plus longue. Nous ne sommes pas les anti-police, nous ne sommes pas d’accord avec l’utilisation de la police aujourd’hui, nous voulons lutter sans relâche contre le profilage racial et faire en sorte qu’il n’y ait pas d’impunité pour la police », a déclaré le représentant du Nouveau Parti populaire écologique et social. Syndicat. « La confiance entre la police et la population est cruciale dans notre pays », a insisté Mme Panot.

Pour Jean-François Copé, « la première source d’incertitude en France vient en fait de la banlieue ». « C’est scandaleux », a répondu le « rebelle ». « On a mélangé les choses, on a donné des caméras, des policiers municipaux armés, l’emploi, la culture, les sports… au final, il n’y a plus eu de Front national et de conditions pacifiques », s’est vanté en réponse M. Copé, espérant « qu’on arrête de stigmatiser un ou l’autre. » un autre. « 

Sur les services publics, « on change radicalement de politique », affirme Clémentine Autain

« Quel avenir pour les services publics ? » » Pour le deuxième sujet de la soirée sur BFM-TV, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella évoquent désormais la santé et notamment la situation à l’hôpital après deux ans de crise sanitaire. Si la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) remporte dimanche la majorité au second tour des élections législatives, « nous changeons radicalement de politique », a déclaré l’eurodéputée « insoumise » Clémentine Autain. « Les services publics ont été maltraités pendant très, très longtemps », a-t-elle poursuivi. Les fonctionnaires sont soumis au gel du point d’indice, il y a le burn-out dans les hôpitaux. La Macronie a fermé 17 000 lits. »

Dans son programme, Nupes entend « former le personnel, augmenter les salaires – 200 € pour les infirmiers débutants – et prendre en compte ce secteur ». Mme Autain a alors interpellé le ministre délégué aux comptes publics : « Je ne vois pas comment on pourrait faire ça avec un gouvernement qui promet de revenir à 3% de déficit dans la mandature, soit 80 milliards. Comment va-t-il faire ça ? »

« Il n’y a jamais eu 80 milliards », a répondu Gabriel Attal. Vous vivez dans un monde où il n’y a pas de croissance avec des recettes fiscales. L’année dernière, nous avons eu 30 milliards de recettes fiscales supplémentaires en France en raison de la baisse du chômage et de l’activité économique. Réduire le déficit à 3% g. Attal explique que ce sera le cas à la fin du quinquennat, grâce à « la réforme des retraites, les grands chantiers de modernisation et la maîtrise des dépenses dans les secteurs où cela est possible ».

En ce qui concerne le secteur de la santé, M. Attal souhaite « renforcer les moyens hospitaliers pour que ceux qui y travaillent aient envie d’y rester ». Il a ensuite rappelé le bilan gouvernemental : « Avec le Ségur de la santé, on a augmenté en moyenne d’au moins 183 € par mois tous ceux qui travaillent à l’hôpital. Et Mr Attal explique la fermeture des lits par manque de personnel.

« Vous avez détruit un hôpital public », a-t-il ensuite attaqué M. Bardell et ciblé M. Attala. « Les soignants se sentent mal traités, ils sont payés 10% de moins que leurs homologues européens », a-t-il poursuivi. Selon l’eurodéputé RN, il faut « arrêter de diriger l’hôpital comme on dirige l’entreprise ». Le parti d’extrême droite propose notamment la mise en place dans les hôpitaux d’un « leadership bicéphale entre les soignants et les personnes dirigeant l’administration », la suppression du « coût à l’activité » et « dix milliards d’euros d’augmentations salariales ».

Quelles consignes de vote donnent les candidats d’Ensemble ! dans les duels Nupes-RN ?

Lors de la présidentielle, Emmanuel Macron a bénéficié d’appels de candidats de gauche à voter contre l’extrême droite. La destitution n’est pas automatique aux élections législatives.

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Quelles consignes de vote donnent les candidats de la Nupes en cas de duel Ensemble !-RN ?

Si la gauche unie a largement appelé Macron à voter pour bloquer le RN à la présidentielle, les positions pour le second tour des législatives sont moins claires.

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Pour Philippe Ballard (Rassemblement national), « le chaos arrivera si on a une majorité macroniste à l’Assemblée nationale »

Sur France 2, Mathilde Panot n’a pas apprécié que le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, ait déclaré « la coexistence est impossible » ou que le président de la République ait déclaré mardi qu' »aucun vote ne doit manquer le dimanche de la République ». . Le député LFI assure que « si les Français le décident, il y aura coexistence, cela s’appelle des élections et de la démocratie ». « Nous pouvons nous passer des leçons républicaines des macronistes, qui ont transformé le Parlement en salle d’enregistrement », a-t-elle déclaré.

« La République, ce sont des valeurs : le rejet de la haine systématique, qui ne cesse de s’introduire dans le débat public », a répondu François Bayrou. « La Nupes dit qu’il faut désarmer la police, il faut que la police municipale passe sous le contrôle du préfet, il faut démanteler la BAC », a souligné M. Bayrou (MoDem-Ensemble !). « Désarmer les responsables de la défense de l’ordre fragilise la république », a déclaré un proche d’Emmanuel Macron.

« On veut la police républicaine, il faut vraiment arrêter avec la BAC, il faut arrêter avec une situation où des jeunes hommes, âgés de 11, 12 ou 14 ans, qui sont constamment contrôlés par la police pour un contrôle racial, ne sont pas d’accord avec cela société », a-t-elle assumé. Mme Panot.

« Tu es effrayant et dangereux, tu n’aimes pas la France. Vous n’êtes pas « sans frontières », a déclaré Philippe Ballard (Rassemblement national). « Le chaos arrivera si nous avons une macro-majorité à l’Assemblée nationale », a déclaré un porte-parole du RN. « La casse sociale va continuer, ce sera une fuite fiscale, il y aura une incertitude croissante, un chaos migratoire, une politique de santé qui sera à genoux », a prévenu un porte-parole d’extrême droite. M. Ballard a critiqué Nupes et la coalition présidentielle et attaqué le Front républicain contre le RN.

Jean-François Copé, quant à lui, a critiqué « l’ambiguïté » et « en même temps » Emmanuel Macron. « Il multiplie les chèques sans jamais dire comment il les finance, et le PS n’oserait pas non plus dans les pires moments de démagogie. Il a inventé le concept de « violences policières », a encore dit M. Copé. « Vous payez au prix fort cette banalisation de l’extrême gauche », a encore insisté M. Copé auprès de M. Bayrou.

Sur le pouvoir d’achat, le RN refuse d’augmenter le smic

L’inquiétant numéro un des Français, le pouvoir d’achat fait l’objet d’un troisième débat sur BFM-TV entre Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardello. La France insoumise, candidate à sa réélection, a défendu la volonté de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale d’introduire « quatorze classes d’impôts ». « Toute personne qui gagne moins de 4.000 euros par personne bénéficiera de ce système », s’est-elle défendue. En revanche, M. Attal considère le projet Nupes comme un « projet de hausse d’impôts, notamment pour la classe moyenne ». « Les Français seront inquiets de regarder votre programme », a déclaré Mme Autain.

Ce dernier a également évoqué d’autres propositions du Nupes pour lutter contre la hausse du pouvoir d’achat : un salaire minimum à 1 500 euros, le relèvement des minima sociaux, le blocage des prix de base à la consommation… Le Nupes suggère aussi de « payer les profiteurs de la crise » comme les « opérateurs pétroliers ». Total.

Bardella refuse cependant d’augmenter le salaire minimum, affirmant que « les chefs d’entreprise sont contre ». Le RN propose notamment de « les inciter à augmenter les salaires de 10% en les exonérant des cotisations à cette augmentation ».

« Désobéir ne veut pas dire sortir de l’Union européenne », assure la députée de LFI Mathilde Panot, représentant la Nupes

Sur France 2, le maire LR de Meaux Jean-François Copé s’en est pris à la porte-parole du Rassemblement national (RN) et députée LFI Mathilde Panot. « Comment les partis politiques abordent-ils les dictateurs ? Je ne sais pas comment vont vos dirigeants, mais ils finissent toujours par soutenir les dictateurs. On épargne Poutine, on épargne Chavez, on a des mots gentils pour Assad, et puis vous nous dites que vous aimez la république et la démocratie », a raillé l’élu Les Républicains, louant l’Europe de la défense, ainsi que l’indépendance alimentaire et énergétique.

« Quand j’entends LR ou un macroniste nous parler de souveraineté… », a plaisanté Philippe Ballard, grondant « les mondialistes » et prônant « le commerce équitable, pas le libre-échange ».

« Nous sommes amis des dictateurs, nous sommes anti-républicains. On a toute une série de caricatures qui nous inquiètent », a déclaré Mathilde Panot, évoquant les attaques contre le leader du Nupes, M. Mélenchon, ainsi que les attaques contre la candidate Rachel Kéké.

En réponse, François Bayrou a critiqué La France insoumise, la qualifiant d' »un mouvement politique anti-européen de A à Z », qui veut avant tout « retirer le drapeau européen de l’Assemblée nationale ». « Ne pas devenir riche ne signifie pas quitter l’Union européenne. Il y a actuellement 2 900 cas de désobéissance et M. Macron en connaît certains qui sont totalement contraires à l’intérêt général, comme la chasse à la colle », a déclaré Mme Panot.

« On est encore et toujours dans une logique de réparation et de gestion de crise plutôt que de prévention »

Lire aussi : « Il va falloir vivre avec le changement climatique et la France est loin d’être préparée »

Pour Gabriel Attal, le gouvernement veut être « le premier grand pays au monde à sortir des énergies fossiles »

Après la visite d’Emmanuel Macron à Kiev, Jordan Bardella, Clémentine Autain et Gabriel Attal évoquent désormais le réchauffement climatique, alors que la France a été frappée par une canicule ce week-end. Le délégué du ministre des Comptes publics a rappelé que l’objectif du gouvernement est « d’être le premier grand pays au monde à sortir progressivement des énergies fossiles ». « Sortir du gaz, sortir du pétrole, sortir du charbon, ça n’arrivera pas demain, mais c’est possible », a-t-il plaidé.

M. Attal affirme depuis cinq ans : « Nous avons beaucoup investi dans le nucléaire et les énergies renouvelables. Nous avons interrompu les vols intérieurs, lancé MaPrimRenov’ pour les écrans thermiques. Nous avons besoin d’avancées technologiques pour pouvoir électrifier nos usages et sortir de ces énergies fossiles. Mais nous sommes « terriblement en retard » sur l’eurodéputée « insoumise » Clémentine Autaine dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Ce gouvernement a été condamné à deux reprises pour son inaction climatique », a-t-elle rappelé, appelant à « investir dans la transition de notre modèle de développement ».

Enfin, s’exprimant sur le sujet, M. Bardella a déclaré que le réchauffement climatique était « le plus grand défi de notre génération ». . « Ce qui crée les conditions de ces dégâts, c’est le modèle économique : production des produits en Asie, consommation en Europe et recyclage en Afrique », a-t-il déploré avant de défendre le « localisme ». « Nous devons développer des contacts courts. Nous devons développer la proximité. Il faut faire du patriotisme économique », s’est-il défendu.

Pour François Bayrou, « le vote de dimanche prochain est absolument historique et inquiétant »

Ce soir, la chaîne publique France 2 organise un débat entre Mathilde Panot (présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, qui représente la Nouvelle Union populaire écologique et sociale) ; le Maire de Pau, François Bayrou (Président du MoDem), représentant la Coalition Présidentielle Ensemble !) ; Maire de Meaux Jean-François Copé (Les Républicains) ; et le porte-parole du Rassemblement national Philippe Ballard.

L’émission, interrogée par les journalistes Léa Salamé et Laurent Guimier, se déroulera en trois temps : si le président a le droit de dramatiser la question des législatives, les questions d’économie, puis un sujet traitant de l’épisode de fièvre La France est connaît actuellement. Mais l’émission commence par une séquence sur le voyage d’Emmanuel Macron en Ukraine aujourd’hui.

« En tant que président du Conseil de l’Union européenne, c’était important, mais il ne pouvait pas venir les mains vides. Il y est allé en apportant une nouvelle extrêmement importante, le statut de candidat à l’Union européenne », a-t-il commencé par féliciter François Bayrou (MoDem-Ensemble !).

« Nous nous sommes interrogés sur le calendrier, car quatre jours nous séparent des élections, qui détermineront l’avenir politique pour les cinq prochaines années. Nous ne discuterons pas, d’autant plus que c’est dans une zone de guerre. Il est bienvenu que le président de la République attire l’attention sur la solidarité du peuple français avec le peuple ukrainien face aux crimes de guerre commis par la Russie », a déclaré Mme Panot (LFI-Nupes).

« Ce n’est pas choquant qu’il se rende en Ukraine pour entretenir un dialogue avec Vladimir Poutine, mais on peut s’interroger sur l’actualité, on est dans un mélange des genres », a réagi Ballard (RN).

«Nous attendions tous avec impatience qu’il le fasse. Poutine se comporte comme un dictateur et menace l’Europe. Le faire cette semaine est quelque peu baroque, avec soixante circonscriptions confrontées à des extrêmes. C’est une nomination que la plupart paieront très cher pour les cinq prochaines années », a déclaré M. Copé (LR).

« Le vote de dimanche prochain est tout à fait historique et inquiétant », a enfin assuré François Bayrou.

Sur BFM-TV, Bardella et Autain critiquent le « timing » de la visite d’Emmanuel Macron à Kiev

Sur BFM-TV, l’émission commence par le déplacement d’Emmanuel Macron à Kyiv jeudi avec le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre italien Mario Drahgi. S’il était « important pour le député » insoumis « de Seine-Saint-Denis, candidat à sa réélection, que le président de la République se rende à Kyiv pour confirmer le soutien de la France », il s’interroge sur le moment de cette visite : « C’était C’est une vraie question. J’aurais dû le faire depuis longtemps. Même accusation de la part du président par intérim de l’Assemblée nationale Jordan Bardella, qui regrette le « mauvais moment ».

« Il a décidé de maintenir les relations diplomatiques avec Moscou et Kiev, il a eu raison de le faire, mais ce retard soulève des questions », a-t-il déclaré. Pour M. Bardell, « le président de la république n’aime pas les campagnes électorales ». « Lors de l’élection présidentielle, il nous a dit qu’il ne pouvait pas débattre parce qu’il y avait une guerre. Il n’a pas participé à la campagne », a insisté M. Bardella. Selon lui, « voir le président sur le tarmac » à Orly avant son départ pour la Roumanie « nous donne deux ou trois leçons, ça pose question ». « Les Français, qui ont de plus en plus de mal à payer leurs factures, descendent dans la rue en toute sécurité, s’interrogent-ils. Il n’a rien fait depuis le second tour de l’élection présidentielle », a-t-il critiqué.

Au contraire, le ministre, commissaire aux comptes publics Gabriel Attal, a tenté d’expliquer le moment de cette visite : « Quand tu vas chez plus de monde, tu ne choisis pas de date. Pour l’ancien représentant du gouvernement, la visite de M. Macron à Kiev « plus qu’une image, un moment important ». « Si l’élection présidentielle avait changé, ce moment important ne se serait pas produit », a-t-il déclaré, ajoutant que « Mélenchon et Le Pen s’opposent à notre soutien à l’Ukraine en matière humanitaire et militaire ».

Critiquant M. Bardelle, il a déclaré que « travailler à la résolution de ce conflit, c’est aussi travailler pour le pouvoir d’achat des Français, pour notre sécurité collective, aujourd’hui menacée ».

Le contexte

Image de couverture : Le Monde par AFP

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