La Russie détient une part des installations européennes de stockage de gaz
La société russe Gazprom contrôle plusieurs sites via sa filiale Astora, principalement en Allemagne.
Un sentier mène au sous-sol. L’Union européenne (UE) veut alléger les prix de l’énergie, sécuriser ses approvisionnements et réduire sa trop grande dépendance au gaz russe. Pour ce faire, il est notamment proposé de rendre obligatoire le remplissage de ses stocks souterrains (anciens gisements, cavernes salines, aquifères) à au moins 80 % pour l’hiver 2022 (puis 90 % pour ces postes suivants).
En France, depuis 2018, la loi impose déjà aux fournisseurs de fournir un entreposage à 85 % de leur capacité, pour les seize sites nationaux. « Ce système a permis, depuis le début de l’hiver, d’être dans une position bien plus favorable que d’autres pays européens », souligne Gilles Doyhamboure, directeur « commerce, régulation et grands comptes » de Teréga, deuxième opérateur de stockage hexadécimal.
Après la période de réchauffement hivernal, les réservoirs continentaux sont vides – ils ont encore une capacité moyenne de 29 %. En raison de la hausse sans précédent des prix sur le marché du gaz, tout nouveau remplissage coûte plus cher. Pas toujours utilisées, « les capacités de stockage de l’UE représentent environ un quart de sa consommation annuelle de gaz » – qui était d’environ 400 milliards de mètres cubes en 2021 – rappelle Anne-Sophie Corbeau, chercheuse au Global Center for Energy Policy, Columbia University ( ETATS-UNIS).
A l’heure où l’UE élabore des plans sans hydrocarbures russes d’ici 2027, la société Gazprom poursuit ses activités. Non seulement elle livre du gaz tous les jours, mais elle possède ou gère environ 9 % des capacités de stockage européennes, selon les calculs de Thierry Bros, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste du sujet.
« L’Europe a montré de la naïveté »
Par l’intermédiaire de sa filiale Astora, la société russe contrôlait le vaste site de Rehden, en Basse-Saxe (ouest de l’Allemagne), ainsi que le site de Jemgum, dans le même Land. Ou un Haddock, en Autriche. A voir aussi : Government born : une continuité avec des « surprises », selon la presse. L’énergéticien détient également des parts ou des ressources dans les réservoirs de Damborice (République tchèque), Etzel et Katharina (Allemagne) et Bergermeer (Pays-Bas).
En octobre 2021, Rehden souffrait d’un niveau de remplissage très bas : seulement 5 % l’indiquent, « contre 87 % à la même époque » en 2020, note l’Institut français des relations internationales. M. Bros interprète « la volonté politique de la Russie » : « L’Europe a fait preuve de naïveté, car Gazprom a permis aux stocks non remplis pour les Russes d’avoir une influence structurelle sur le marché ». Selon Bernard Tardieu, vice-président de la division énergie de l’Académie des technologies, « les Allemands étaient si confiants qu’ils comptaient sur les Russes non seulement pour acheter du gaz russe, mais aussi pour le stocker ».
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Quel sera le prix du gaz en 2023 ?
Tous les tarifs réglementés de gaz naturel prendront fin le 1er juillet 2023. Sur le même sujet : Voiture électrique : une première mondiale à Vezin-le-Coquet. Pour les clients résidentiels (et les copropriétés consommant moins de 150 000 kWh), les tarifs réglementés de gaz naturel expireront le 1er juillet 2023.
Comment le prix du gaz va-t-il évoluer ? Le prix du gaz ne changera pas en 2022 Après l’imposition d’un bouclier tarifaire par le gouvernement, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel d’Engie sont gelés à leur niveau du 1er octobre 2021 pour l’ensemble de l’année 2022.
Quel prix du gaz en 2023 ?
Fournisseur d’énergie et approvisionnement en gaz | Prix de l’abonnement mensuel TTC * | Prix au kWh TTC * |
---|---|---|
TotalEnergies – Mouvement classique | 8,51 € | 0. 1070 € |
TotalEnergies – Offre Fixe Verte | 8,72 € | 0,1604 € |
Comment va evoluer le prix du gaz en 2022 ?
L’application de cette formule tarifaire, par rapport au barème théorique de mai 2022, se traduirait par une baisse moyenne de 16,7% au 1er juin 2022 TTC (soit des niveaux moyens tarifaires TTC supérieurs de 48,7% par rapport au niveau). à compter du 1er octobre). Lire aussi : Automobile. Bientôt votre voiture électrique pourra alimenter votre maison.
Est-ce que le prix du gaz va baisser en 2022 ?
Le prix du gaz gelé en 2022 Celui-ci devait être en vigueur jusqu’en avril 2022. Enfin, le gel du prix du gaz se prolonge jusqu’en 2022 dans son intégralité. Cela signifie que le prix du gaz au cours de cette année ne sera pas connu pour baisser ou augmenter. Il est toujours bloqué au niveau d’octobre 2021.
Quand la fin du gaz ?
Les chaudières à gaz seront interdites – enfin en 2022 et non en 2021 comme prévu au démarrage du projet – sauf dans des conditions bien précises et sans impact sur la consommation des ménages.
Quand le gaz domestique sera-t-il épuisé ? Les chaudières à gaz seront interdites – enfin en 2022 et non en 2021 comme prévu au démarrage du projet – », sauf dans des conditions bien précises et sans impact sur la consommation des ménages.
Quel avenir pour le chauffage au gaz de ville ?
Installation de chauffage au gaz toujours autorisée Seules les nouvelles chaudières domestiques au fioul seront interdites à partir de juillet 2022. L’installation de chauffage au gaz est toujours autorisée.
Est-ce que le gaz va être interdit ?
Cette interdiction de chauffage au gaz, qui devait entrer en vigueur en janvier 2021 puis à l’été 2021, a été repoussée au 1er janvier 2022. Elle s’applique donc aux maisons individuelles pour lesquelles une demande de permis de construire a été introduite après cette date. Date. Date.
Quel chauffage sera interdit en 2022 ?
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’installation d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au fioul sera interdite à compter du 1er juillet 2022, sauf impossibilité d’utiliser d’autres sources d’énergie.
Qui peut remplacer le gaz russe ?
Avec les tensions sur le gaz naturel, le biogaz pourrait fortement s’accélérer dans le contexte de crise énergétique en Europe.
Qui remplacera le gaz russe ? La production de biométhane pourrait atteindre 35 milliards de m3 par an d’ici 2030. A cela s’ajoute l’initiative « Hydrogen Accelerator » qui remplacerait entre 25 et 50 milliards de m3 de gaz russe d’ici 2030.
Qui importe gaz russe ?
L’Allemagne est particulièrement exposée à ces importations. En 2021, le géant russe Gazprom a livré 50,2 milliards de mètres cubes. Cette dernière couvre également l’Italie, la Turquie, la Bulgarie, la Serbie, le Danemark, la Finlande et la Pologne… Et l’Autriche, où ce chiffre monte même à 100 %.
Qui a le monopole du gaz dans le monde ?
La Russie, en 2019, est la première réserve mondiale de gaz naturel (19,1 % des réserves prouvées mondiales) devant l’Iran (16,1 %), ainsi que la deuxième réserve de charbon (15,2 %) derrière les États-Unis et la sixième de pétrole (6,2 % .).
Qui alimente l’Ukraine en gaz ?
Le terminal a une capacité de 5 milliards de m3 par an, soit un tiers du gaz consommé par la Pologne, dont environ 40 % provient de Russie. L’Ukraine espère pouvoir profiter au moins en partie de cette nouvelle source.
Quel pays fournit le gaz en France en 2021 ?
La production de gaz naturel en France représente moins de 1 % de notre consommation. La Norvège est notre principal fournisseur, représentant plus d’un tiers des importations.
Quel pays fournit du gaz à la France ? Pour assurer son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une double politique : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, le marché français du gaz était approvisionné par quatre principaux fournisseurs : la Norvège (42 %), la Russie (11 %), les Pays-Bas ( 11 %). ) et Algérie (9 %) (2).
Qui achète le gaz en France ?
En 2020, selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Transfert écologique, la France importe son gaz principalement de : Norvège (36 % des importations vers la France) Russie (20 %) Pays-Bas (8 %)
Quel est le principal fournisseur de gaz naturel de la France ?
Engie est le fournisseur historique de gaz en France. Elle fournit du gaz vert et de l’électricité aux particuliers et aux professionnels. Engie est également le premier producteur d’énergie verte. Eni est un fournisseur d’énergie né en Italie lorsque le marché s’est libéralisé.
Comment remplacer le gaz ?
Heureusement, le gaz est loin d’être le seul mode de chauffage. Certains autres combustibles peuvent être utilisés et la chaudière à gaz peut être remplacée par d’autres équipements …. 2. La pompe à chaleur
- la pompe à chaleur air/air.
- la pompe à chaleur air/eau.
- pompe à chaleur géothermique.
Comment arrêter de consommer du gaz ? Si vous ne souhaitez plus utiliser de gaz, vous devrez faire retirer votre compteur. Cela empêchera toute fuite de gaz naturel. GRDF est responsable du compteur. Cependant, vous êtes responsable de l’installation et de la maintenance du reste du système.
Quel chauffage pour remplacer chaudière gaz ?
Enfin, les alternatives au chauffage au gaz sont nombreuses, des équipements qui seront interdits dans les logements neufs à partir de l’été 2021. Il s’agit notamment des pompes à chaleur air/air et air/eau, de la chaudière biomasse et du système solaire combiné.
Est-il vrai que le chauffage au gaz sera interdit en 2022 ?
A ce titre, l’installation de chaudières à gaz dans les bâtiments neufs est interdite à partir du 1er janvier 2022, pour les permis de construire déposés à partir de cette date. Tous les modèles de chaudières à gaz s’appliquent. La chaudière à condensation ne fait pas exception.