Comment choisir une voiture électrique (prix, emplacement, assurance, assistance, entretien, recharge) ? –…
À l’heure où il est nécessaire de réduire les émissions de carbone dans l’atmosphère, les voitures électriques sont la solution idéale pour le verdissement. Intéressant, mais vous ne connaissez absolument rien à ce type de véhicule ? Dans ce petit guide, vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur les voitures électriques et les avantages qu’elles pourraient vous apporter.
Qu’est-ce qu’une voiture électrique ?
Tout est dans le nom ! Les voitures électriques sont des véhicules qui fonctionnent à l’électricité et non à l’essence ou au diesel (en partie ou en totalité selon le modèle). Ainsi, le principe de ce type de véhicule est le suivant : le moteur thermique cède la place à un moteur électrique qui transforme l’énergie électrique en énergie mécanique lors des phases de traction de la voiture. Voir l’article : Une maison en Angleterre, l’achat idéal après une voiture électrique.
Le moteur est alimenté par une ou plusieurs batteries intégrées à la voiture. Ces batteries Haute Tension ou HT agissent comme un « réservoir » pour la voiture électrique : elles servent à stocker l’énergie électrique nécessaire à la propulsion du véhicule et à l’alimentation de tous ses équipements. A noter que lorsque le véhicule électrique ralentit ou ralentit, le moteur recharge la batterie, inversant ainsi le processus de conversion d’énergie évoqué précédemment.
Les voitures électriques disposent également d’un module chargeur, indispensable pour recharger les batteries HT. Le module se charge de convertir le courant domestique alternatif 220 volts en courant continu 400 volts. Autre élément important pour le bon fonctionnement d’une voiture électrique : le convertisseur onduleur qui fait office de « cerveau » du système, mais aussi de liaison entre la batterie et le moteur électrique. Le convertisseur est là pour gérer le moteur en fonction des signaux envoyés par les différents capteurs de la voiture.
Pour compléter le système, les voitures électriques sont également équipées d’une batterie 12 volts, qui sert à alimenter le circuit de bord ainsi que tous les consommateurs électriques du véhicule (radio, ventilation, essuie-glace avant, signalisation, etc.). La batterie est chargée avec un convertisseur 400-12v.
Le principe de fonctionnement d’une voiture électrique se fait en trois phases distinctes :
Un peu d’histoire…
Les voitures électriques ne sont pas nouvelles : le concept remonte au XIXe siècle. Le tout premier modèle est apparu dans les années 1830, trente ans avant la création du moteur à combustion. Le chimiste néerlandais Sibrandus Stratingh a mis au point un véhicule expérimental en 1835, mais il a fallu encore plusieurs années (en 1865 et 1881) pour que les travaux sur la batterie électrique se développent réellement et avec eux, les voitures électriques. Sur le même sujet : Bornes de recharge sur un gâteau écran électrique Loossoise vieux d’une génération. Le concept connaît un grand succès en France et aux États-Unis, notamment dans les années 1900 : il y a tout un tas de taxis électriques à New York à cette époque. Mais tout cela changea en 1908 avec l’avènement de la Ford T, qui lança alors l’arrivée de la voiture thermique.
Le concept électrique a disparu pendant plusieurs années avant de renaître en 1973 après le choc pétrolier. L’industrie automobile est à la recherche d’une alternative plus verte et plus économique aux voitures diesel et à essence. Certains prototypes, comme la CitiCar, ont été lancés aux États-Unis en 1974, mais la tendance s’est rapidement estompée lorsque le prix du pétrole a chuté.
Cependant, les gouvernements décident de s’engager à obliger les constructeurs automobiles à se concentrer davantage sur le développement de nouvelles batteries et de voitures électriques. Ainsi, dans les années 90, un grand pas a été franchi lorsque la Californie a lancé son projet Zero Emission Vehicle (ZEV). En 1998, l’État a obligé les grands constructeurs à générer au moins 2 % des ventes de voitures électriques sur leurs ventes totales. Ces 2 % sont passés à 5 % en 2001, puis à 10 % en 2003. Les autres États américains ont emboîté le pas, puis en Europe, les voitures électriques ont progressivement pris le contrôle du marché. De plus, l’avènement de ce type de véhicule a été pleinement lancé début 2010 avec Nissan et Tesla présentant officiellement leur tout premier modèle 100% électrique en 2008. Tesla va continuer sur sa lancée et est aujourd’hui l’un des meilleurs constructeurs de voitures électriques. .
Depuis 2015, la tendance ne cesse de croître avec le lancement d’autres véhicules électriques, comme les vélos, les motos et bien d’autres. Et ce n’est évidemment pas prêt d’en finir avec des recherches et des travaux toujours en expansion pour améliorer le concept (comme l’autonomie entre autres) et le rendre accessible à tous. Aujourd’hui beaucoup s’interrogent sur l’avenir des moteurs thermiques.
Les différents types de voitures électriques
Il existe plusieurs types de voitures électriques : il y a celles qui sont « tout électriques » (BEV), mais aussi les hybrides rechargeables (PHEV) et les hybrides classiques (FHEV). Sinon, il existe aussi des micro-hybrides (MHEV) ainsi que des multiplicateurs d’intervalle ou EREV. Lire aussi : Volkswagen : la recharge bidirectionnelle comme solution d’avenir ?.
Les voitures 100% électriques (BEV pour Battery Electric Vehicle) fonctionnent entièrement à l’électricité. Ils n’ont donc pas besoin de carburant pour fonctionner : au lieu d’un moteur à essence ou diesel, ils sont équipés d’un moteur électrique alimenté par une batterie. Cette dernière doit être rechargée sur secteur pour que le véhicule puisse fonctionner. Les BEV sont capables de parcourir plus d’une centaine de km avec une seule charge.
Les hybrides rechargeables ou « Charged » (PHEV pour Plug-In Hybrid Electric Vehicle) ont un moteur à combustion ET un moteur électrique qui fonctionnent par paire. Il est donc possible de recharger la batterie de la voiture sur secteur. Ce type de véhicule se démarque également par une batterie de plus grande capacité par rapport aux voitures hybrides conventionnelles.
Les hybrides classiques (FHEV pour Full Hybrid Electric Vehicle) se caractérisent également par un système moteur électrique + moteur thermique. La différence avec les PHEV est que la batterie n’est pas rechargeable sur secteur, mais uniquement en roulant. Le moteur électrique est principalement utilisé pour le démarrage et la basse vitesse, mais sinon l’autre moteur fait la majeure partie du travail.
Quant aux micro-hybrides (MHEV pour Mild Hybrid Electric Vehicle), ce type de voiture est majoritairement propulsé par un moteur thermique, mais un petit moteur électrique apporte également son grain de sel, valorisant ainsi la puissance du véhicule. , mais aussi au pouvoir. l’équipement embarqué. Résultat : les micro-hybrides consomment beaucoup moins !
Enfin, par rapport aux voitures à amplificateurs d’autonomie (EREV pour Extended Range Electric Vehicle), ce type de véhicule est propulsé par un moteur électrique. Ce dernier est cependant propulsé par un moteur thermique. L’ensemble permet d’économiser du carburant par rapport à l’essence ou au diesel (jusqu’à deux litres de moins !).
Autonomie des voitures électriques
Pour rappel, l’autonomie d’une voiture électrique correspond à la distance qu’elle peut parcourir avant de devoir recharger la batterie. Ainsi, l’autonomie d’une voiture électrique dépend principalement de la capacité de sa batterie. Plus ce dernier est capable de stocker de l’électricité, plus la voiture peut parcourir de kilomètres avec une seule charge. Par exemple, une batterie de 50 kWh peut fournir jusqu’à 350 km d’autonomie sur route et 250 km sur autoroute. Mais sinon, tout dépend du modèle et de la catégorie de la voiture électrique : par exemple, les modèles 100 % électriques offrent une autonomie moyenne de 100 à 150 km par charge. Quant aux modèles hybrides rechargeables, a environ 10 à 60 km d’autonomie. Quant aux hybrides classiques, ils n’ajoutent que 1 à 2 km d’autonomie. Mais sinon, il existe aussi de vrais géants qui durent jusqu’à 600 km sur une seule charge ! Voici une comparaison d’intervalle de 150 voitures électriques.
Comment booster l’autonomie de votre voiture ?
Vous l’avez compris, l’autonomie est très importante pour une voiture électrique. Sachez qu’il est tout à fait possible de l’accélérer, il vous suffit d’adopter quelques astuces et bonnes habitudes pour y parvenir. Par exemple, pensez à vérifier régulièrement que vos pneus sont bien gonflés. Sinon, la consommation d’énergie de votre voiture augmente considérablement. Une autre astuce consiste à supprimer tout ce qui alourdit votre véhicule, comme les bagages inutiles, mais aussi votre coffre ou vos barres de toit (si vous ne les utilisez pas bien sûr). Plus votre voiture est légère, moins elle consomme d’énergie.
Toujours dans cette optique d’économie, une autre astuce consiste à n’activer le chauffage ou la climatisation de votre voiture que lorsque vous le rechargez. Ainsi, c’est l’électricité du secteur que vous utilisez et non celle stockée dans la batterie du véhicule ! Sinon, pendant l’hiver, il est préférable de garer votre voiture électrique dans un garage ou un parking fermé. Le système du véhicule le maintient automatiquement au chaud. Toujours pour économiser des km, l’astuce consiste à organiser son trajet à l’avance, pour privilégier les trajets les plus courts. Pensez aussi à adopter l’éco-conduite en commençant doucement, en roulant à vitesse constante, en anticipant les freinages et en n’oubliant pas d’utiliser les pentes à bon escient. Et enfin, roulez doucement, à moins de 120 km/h si possible !
Les plus et les moins des voitures électriques
Avantages
Les voitures électriques offrent de nombreux avantages, à commencer par l’absence de pollution atmosphérique ET sonore. En effet, ce type de véhicule ne dégage pas de polluants dans l’air contrairement aux modèles équipés d’un moteur thermique. Sortez donc les émissions de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone, d’hydrocarbures imbrûlés ou encore de particules fines. Les voitures électriques ne produisent pas non plus de CO2. En matière de nuisances sonores, les voitures électriques sont quasiment silencieuses. Un bon point pour les villes plus calmes sans bruit. Mais ils sont aussi plus économiques : d’abord parce qu’ils sont beaucoup plus économiques à l’usage. L’électricité est moins chère que le carburant. Et comme pour la maintenance, le système des moteurs électriques est beaucoup moins complexe que celui des moteurs thermiques. Alors tout est beaucoup plus simple et surtout moins cher, car cela implique moins de pièces fluides et mécaniques pour la voiture électrique : pas d’huile à changer, pas d’embrayage ou de temporisateur à vérifier…
Inconvénients
Comme tout le reste, les voitures électriques ne sont pas exemptes d’inconvénients. Le principal reproche que l’on pouvait leur faire était leur prix : malgré les aides et subventions proposées par l’État, les voitures électriques sont bien plus chères que leurs homologues thermiques. Le marché étant encore assez limité, les modèles sont proposés à un prix plus élevé. Alors, comptez sur au moins 30 000 euros pour vous en offrir un neuf avec une autonomie honorable. Ce prix peut vite grimper jusqu’à 90 000 euros ! Si vous achetez un modèle d’occasion, faites attention à ne pas avoir à changer la pile, cela peut vous coûter 8 000 euros.
Sinon, recharger la voiture électrique peut devenir un inconvénient, tant que vous ne disposez pas d’un réseau permettant de le faire (prise ou borne de recharge, etc.) dans votre quartier ou à proximité de votre bureau. De plus il faut savoir que plus le véhicule propose une bonne autonomie, plus sa batterie est importante et donc plus le temps de recharge est long. Enfin, les voitures électriques ont aussi un impact sur l’environnement : certes, elles ne polluent pas l’air, mais la fabrication de leurs batteries reste un problème environnemental majeur, notamment à cause du lithium, un métal dont la fabrication perturbe fortement l’écosystème. . . Les batteries des véhicules électriques posent également un problème en termes de recyclage, même si les constructeurs travaillent déjà activement à le résoudre.
Comment recharger votre voiture électrique ?
Il est en principe conseillé de recharger la batterie de votre voiture électrique pour une autonomie maximale. Pour ce faire, plusieurs options sont possibles. Il est également important de savoir qu’il existe différentes méthodes de charge, mais aussi différentes prises de charge.
Recharger à la maison
La première option, souvent la plus courante, consiste à recharger sa voiture électrique à domicile. Tout ce dont vous avez besoin est une prise domestique. A noter toutefois qu’avec une puissance de charge limitée à 2,3 kW, le temps de charge est assez long : comptez environ 20 heures pour recharger complètement une batterie de 50 kWh. Il existe une alternative plus rapide avec les prises « Green’Up », mais qui nécessitent néanmoins l’utilisation d’un câble spécifique.
Sinon, pour éviter les accidents et autres problèmes, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel pour vérifier la qualité de l’installation électrique de votre logement : recharger une voiture électrique nécessite une certaine puissance électrique, et ce, pendant quelques heures. Un professionnel pourra alors vous conseiller si jamais vous avez besoin d’effectuer des travaux pour optimiser votre installation en fonction de vos besoins et des capacités de votre réseau électrique.
Utiliser une Wallbox
Toujours pour recharger sa voiture électrique à la maison, il y a aussi la Wallbox ! Il s’agit d’une borne de recharge que vous pouvez installer dans votre garage, sur le parking d’une entreprise ou d’un immeuble à appartements. Cet appareil semble être le moyen le plus simple et le plus sûr, grâce à la présence d’un système de sécurité qui évite les risques de surchauffe. La Wallbox permet également de booster rapidement l’autonomie de la batterie de votre véhicule. Elle peut en effet supporter une charge électrique beaucoup plus intense par rapport aux prises domestiques (16 A contre seulement 10 A pour ces dernières). L’appareil comprend également un système de charge intelligent qui charge automatiquement votre voiture pendant les heures creuses pour plus d’économies. L’installation de Wallbox nécessite l’intervention d’un professionnel certifié IRVE. Le réseau doit être diagnostiqué avant de brancher l’appareil et le tableau électrique. Comptez entre 300 et 600 euros pour installer la Wallbox, plus 500 à 1 000 euros pour l’équipement.
Recharger sur une borne publique
Les bornes publiques sont un peu comme des stations-service pour voitures électriques. Mis en place par les communes et les collectivités, on les trouve généralement sur les voies de circulation, sur les parkings publics ou à proximité des commerces. Rendez-vous sur Chargemap.com pour trouver la ou les bornes de recharge les plus proches de votre domicile ou de votre lieu de travail. Il s’agit d’un service participatif qui se décline également en application mobile 100% gratuite.
A noter que les bornes de recharge ne délivrent pas la même puissance. Il existe également trois types de bornes : nous avons les bornes classiques d’une puissance inférieure à 22 kW, les bornes de recharge rapide d’une puissance comprise entre 50 à 100 kW et enfin les bornes de très forte puissance pouvant dépasser les 100kW. Il existe également des bornes extrêmement puissantes pouvant délivrer jusqu’à 350 kW ; on les trouve généralement sur les autoroutes. Pour recharger votre voiture électrique via une borne publique, vous devez disposer d’une carte de recharge. Ce dernier est généralement publié par le réseau public en échange d’un abonnement. Mais il existe aussi des bornes de recharge qui permettent de payer par carte bancaire ou QR code. Sinon, il est également important que votre câble de voiture soit compatible avec la borne de recharge. Les prises de type 2 se trouvent principalement en Europe, mais certains terminaux sont équipés de prises de type 3C. Pour une charge rapide, vous avez besoin des prises COMBO 2 ou CHAdeMO.
Les différents types de prises
Il existe plusieurs types de bornes de recharge pour véhicules électriques : il existe bien sûr des prises domestiques qui délivrent une puissance de 3 kW. Pour recharger avec ce type de prise, il faut un câble de recharge spécial prise domestique, généralement fourni avec la voiture électrique.
Ensuite, il y a les prises de type 1, qui sont les plus répandues dans le monde, mais qui se font de plus en plus rares en Europe. Ils limitent la charge à 7,4 kW et ne sont pas adaptés à la charge rapide. Les douilles T1 se trouvent principalement sur les voitures japonaises d’avant 2020.
En Europe, les prises de Type 2 sont les plus courantes : elles offrent une puissance de charge de 3 à 43 kW. Ils sont également les plus polyvalents car ils sont compatibles avec toutes les solutions de recharge comme les Wallbox à domicile ou les bornes publiques.
Il existe également des prises de type 3 qui sont également remplacées par des prises T2.
Enfin, pour une charge rapide, il existe des prises de type 4 CHAdeMO ou Combo CCS qui offrent une puissance plus importante (souvent plus de 50 kW). Avec ce genre de prise, le câble de charge est toujours sur le côté du terminal, permettant ainsi une utilisation plus pratique.
Quatre modes de recharge
Selon vos besoins, il existe quatre modes de charge : nous avons les modes 1 et 2 qui ne répondent qu’aux prises domestiques. Le temps de charge varie entre 8 et 12 heures. Par mesure de sécurité, le courant de charge doit être limité à 8 A avec ce mode.
Ensuite, il y a le mode 3 pour les bornes de recharge. Selon le courant, la puissance délivrée est de 3,7 kW / 16 A max monophasé et de 22 kW / 32 A max triphasé. Le temps de charge est de 1 à 8 heures.
Enfin, nous avons un mode 4 pour la charge rapide : avec une puissance de 50 kW / 120 A, vous n’aurez besoin que de 20 à 30 minutes pour recharger complètement votre voiture électrique.
Combien ça coûte ?
Les bornes de recharge publiques peuvent être gratuites ou abordables. Dans le second cas, trois facteurs doivent être pris en compte : l’abonnement/la carte de recharge, le temps de recharge et le type de recharge. Cependant, cela ne vous coûtera jamais plus de quelques euros : comptez entre zéro et vingt euros par abonnement ou carte. L’heure de recharge coûte, quant à elle, de l’ordre de 2 à 5 euros, parking compris. Si vous n’avez pas de carte d’abonnement, il existe des forfaits de recharge dont le prix varie entre 4 et 8 euros.
Entretien voiture électrique
Les voitures électriques se caractérisent par une mécanique simplifiée, qui nécessite peu d’entretien : en effet, comme le moteur électrique n’utilise pas de lubrifiant et de gâchette, il est donc inutile de faire des vidanges, de changer les filtres ou même de remplacer la gâchette. Les seuls consommables qui devront être changés régulièrement sont les suivants : ensembles de pneus, liquide de lave-glace, plaquettes de frein et filtres de climatisation.
Fondamentalement, les directives pour un bon entretien d’une voiture électrique sont les suivantes :
Faible précision de la fréquence d’entretien : il est conseillé de le faire tous les 30 000 km pour les voitures électriques, contre 15 000 km pour celles à essence et 20 000 km pour les modèles diesel. Et bien sûr, il est préférable de confier la tâche à un professionnel agréé. Enfin, selon le prix, l’entretien d’une voiture électrique est 20 à 35 % moins cher qu’une voiture thermique. Difficile de donner un chiffre précis, mais globalement cela coûte un peu moins de 1 000 $ par an (contre plus de 1 000 $ pour les modèles à essence ou diesel).
Conseils pour bien acheter votre voiture électrique
L’autonomie est évidemment l’un des principaux critères d’achat d’une voiture électrique. Vous devez commencer à déterminer vos besoins : la voiture électrique sera-t-elle utilisée pour des trajets courts ou longs ? Pour des trajets en ville, sur route et/ou sur autoroute ? Si c’est pour de courts trajets en milieu urbain, une petite citadine fera parfaitement l’affaire. Ces modèles proposent généralement une autonomie comprise entre 100 et 390 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Pour les longs trajets, mieux vaut choisir une voiture électrique à longue autonomie et donc avec une batterie de grande capacité (minimum 70 kWh). Il existe des fourgonnettes de sport électriques qui peuvent dévorer jusqu’à 300 à 600 km par charge.
La recharge est également un critère important lors du choix d’une voiture électrique. Par exemple, mieux vaut choisir un modèle compatible avec le mode de charge rapide pour les longs trajets (avec prise CHAdeMO ou Combo CCS). Cela vous permettra de recharger complètement votre véhicule en moins d’une heure, ce qui est parfait pour ceux qui sont pressés. Ensuite, il y a le prix de la voiture électrique : tout dépend de l’autonomie du véhicule. Plus la capacité de stockage de la batterie est grande, plus la voiture vous coûtera cher. Prenez le temps de comparer les différentes offres avant de choisir un modèle en particulier.
Si vous choisissez une voiture électrique d’occasion, il est possible de trouver des voitures pour seulement 5 000 euros, mais attention, qui dit qu’un petit prix signifie forcément de petites pannes. Prenez le temps de vérifier l’état de la voiture, mais surtout celui de la batterie et du moteur électrique. Si la batterie est vraiment vieille, mais que vous aimez vraiment la voiture, alors il faut prévoir 8 000 euros supplémentaires pour la remplacer par une neuve. A noter que certains modèles de voitures électriques d’occasion sont à proscrire, notamment ceux datant d’avant 2010. En effet, leur autonomie est souvent très faible, sans parler de leur système de recharge qui pourrait poser des problèmes d’incompatibilité. Sans oublier les modèles qui ne sont plus en production, pour lesquels vous aurez du mal à trouver des pièces détachées en cas de réparation.
Les aides et les subventions
Parce que les voitures électriques sont plus chères que les voitures thermiques, il existe de nombreuses aides et subventions pour inciter les particuliers à franchir le pas. Le gouvernement français propose ainsi plusieurs solutions pour réduire le coût d’achat de ce type de véhicule :
Comme pour les Wallbox, il existe également des aides pour réduire les coûts d’achat et d’installation de l’appareil. Vous pouvez par exemple profiter du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique. Il existe également la prime Advenir qui réduit vos charges de 50% pour les copropriétés et de 40% pour le compte de personnes ou entreprises publiques.
Assurances autos pour les voitures électriques
Comme tout véhicule à moteur, il est nécessaire de sécuriser votre voiture électrique. Le minimum est de souscrire une « Assurance Responsabilité Civile » ou une « Assurance au Tiers ». Cette protection minimale ne couvre que les dommages matériels, corporels et immatériels causés à un tiers en cas d’accident, et n’inclut donc pas les interventions sur le véhicule assuré ou son conducteur. Pour plus de garanties, il existe la « Moyenne Assurance » ou « Assurance au Tiers + » qui inclut une garantie Responsabilité Civile, mais couvre également le vol et l’incendie. Il est possible de la personnaliser selon vos besoins en ajoutant diverses options : garantie personnelle du conducteur, protection juridique, dommages tous accidents, dépannage ou assistance 0 Km… Enfin, c’est la « Toute Assurance » qui propose couverture complète en assurance non seulement les dommages causés à un tiers, mais aussi l’assuré qui est également indemnisé, même si l’accident est de sa faute. Ce type d’assurance comprend donc toutes les garanties citées ci-dessus et même plus. N’hésitez pas à vous renseigner avant de choisir votre assureur.
Loi sur les voitures électriques
Ces dernières années, l’Europe a multiplié les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la dépendance énergétique, mais surtout pour améliorer la qualité de l’air dans les villes. Trois objectifs que l’utilisation de la voiture électrique permettrait d’atteindre plus rapidement. Ainsi, les constructeurs automobiles continuent d’innover pour proposer des modèles toujours plus « verts » et performants. Elles sont bien appliquées puisque le Parlement européen a voté la future loi sur les normes d’émission de CO2 pour les voitures. Une fois cette loi définitivement approuvée, la vente (et donc l’achat) de voitures thermiques neuves sera interdite à partir de 2035. Après quelques années, tout le monde en Europe devra donc rouler avec une voiture électrique ou à hydrogène.
BONUS : tout savoir sur les voitures à hydrogène
Les voitures électriques ne sont pas les seuls véhicules propres : il existe aussi des voitures à hydrogène ou FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle). A l’heure actuelle, la pile à combustible est encore peu connue, pourtant le concept est vraiment prometteur.
En effet, si la voiture à hydrogène roule aussi sur un moteur électrique, elle a un avantage important : ce véhicule produit lui-même l’électricité dont il a besoin pour faire tourner son moteur. Pour ce faire, la voiture construit une pile à combustible (PAC). Fonctionnant à l’hydrogène, ce dernier produit le courant nécessaire à l’alimentation du moteur électrique. Les voitures à hydrogène ont également le plus grand pouvoir de récupération de l’énergie de freinage. Pour ce faire, le système est équipé d’une batterie qui stocke l’énergie du moteur lors du freinage et de la décélération, qui elle-même sera nécessaire en cas d’accélération forte et brutale.
Côté prix, les voitures à hydrogène restent chères à l’achat : comptez 70 000 euros pour un modèle de classe moyenne. La faute à une production encore très faible, mais aussi parce que les voitures à hydrogène sont généralement très grosses du fait de leur système, qui prend beaucoup de place par rapport à celui d’un modèle électrique ou thermique. Vous l’aurez compris, la voiture à hydrogène en est encore à ses balbutiements. Mais à l’heure où il est important de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les industriels sont incités à miser davantage sur ce type de technologie pour des solutions de transport toujours plus propres.
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Sachez que son état ne dépend pas du kilométrage mais du nombre de cycles de chargement et déchargement. Vous pourrez compter entre 1000 et 1500 rechargements avant de voir l’autonomie totale fondre. Avec une moyenne comprise entre 15 000 et 30 000 km par an, votre batterie peut durer une dizaine d’années.
Quel est l’avenir de la voiture électrique ?
La mise en place des infrastructures nécessaires aux bornes de recharge d’ici 2026 sera également un défi (malgré les dégrèvements fiscaux). Les experts prédisent qu’avec un million de véhicules électriques, la consommation d’électricité augmentera d’environ 5 % (4 TWh).
Est-il rentable d’acheter une voiture électrique ? Selon une étude menée par l’UFC (L’Union Fédérale des consommateurs) Que-Choisir en juin 2021, un véhicule électrique neuf permettrait d’économiser jusqu’à 1 750 € sur une durée de 4 ans, par rapport à une voiture.
Pourquoi la voiture électrique n’est pas la solution ?
« De tels véhicules électriques ne sont pas sobres, ni énergétiquement ni matériellement. Les gouvernements comptent sur l’électrification pour atteindre leurs objectifs climatiques, mais ils oublient de prendre en compte le poids et les dimensions des véhicules. »
Quel est le futur de la voiture électrique ?
Le constructeur Tesla prévoit ainsi de lancer dans quelques mois une voiture électrique équipée d’une nouvelle génération de batterie d’une autonomie de 1 000 km à chaque charge. La batterie électrique de cette voiture supporte un cycle de 4 000 charges, lui permettant de parcourir plus de 1,5 million de km.
Pourquoi la voiture électrique n’a pas d’avenir ?
Manque de puissance La voiture électrique ne consomme pas beaucoup d’énergie, mais elle a besoin de puissance pendant la charge. Il est donc nécessaire d’avoir suffisamment de centrales électriques pour se recharger. Après tout, lorsqu’une voiture tombe en panne, vous devez faire le plein à la pompe, vous n’avez pas à attendre.
Quel papier pour la prime à la conversion ?
Pour demander la prime à la conversion, vous devez avoir en votre possession les éléments suivants : Certificat d’immatriculation (carte grise) du véhicule acheté ou loué à votre nom. Carte grise de l’ancien véhicule retirée (si vous en déclarez une) Coordonnées bancaires à votre nom.
Comment demander la prime à la conversion ? Vous devez vous rendre sur le site primealaconversion.gouv.fr et avoir en votre possession le registre du véhicule neuf, la facture du véhicule, celle de l’ancien véhicule, la date de facturation et vos coordonnées bancaires.
Quand faire la demande de la prime à la conversion ?
Si la date de facturation du véhicule neuf est le 30 décembre 2021, alors votre demande de prime à la conversion relèvera du régime valable jusqu’au 31 décembre 2021.
Comment justifier 12.000 km prime conversion ?
Attestation de votre employeur justifiant la distance parcourue entre votre lieu de travail et votre domicile. Une copie de votre avis d’imposition pour l’année. Copie de votre RIB (Relevé d’Identité Bancaire) Facultatif : une copie de votre livret de famille.
Quel document Faut-il pour la prime à la conversion 2022 ?
Vous devez remplir les conditions suivantes : Être domicilié en France. Le revenu imposable unitaire de référence indiqué sur la déclaration de revenus de l’année précédente est inférieur ou égal à 13 489 € (déclaration de revenus 2021 sur vos revenus de 2020) Acheter ou louer un véhicule au 28 avril 2022.
Quand se termine la prime à la conversion ?
La surtaxe est maintenue jusqu’au 1er juillet 2022 avec toutefois une baisse des tarifs du CO2 à partir du 1er janvier 2022 selon le décret n°2021-1866 du 29 décembre 2021 publié au Journal Officiel le 30 décembre 2021.
Comment fonctionne la prime à la conversion 2021 ? Vous achetez ou louez un véhicule à faibles émissions ? Vous pouvez bénéficier, sous conditions, d’une prime à la conversion si, en parallèle, vous vous débarrassez d’un ancien véhicule diesel ou essence. Cette prime s’ajoute à la prime d’aide dite environnementale.
Est-ce que la prime à la conversion existe toujours ?
La prime à la conversion est reconduite en 2022. Dans le cadre du Plan de Relance Economique et conformément au Plan de Soutien Auto-Industriel, de nouvelles modalités de la prime à la conversion sont entrées en vigueur. Retrouvez les règles valables du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2021.
Quelle prime à la conversion en 2021 ?
Depuis le 26 juillet 2021, une prime à la conversion pour l’achat d’un vélo électrique est possible. Le montant de cette prime vélo est de 1500 € dans la limite de 40% du prix d’achat. Le principe est donc de mettre à la ferraille une vieille voiture pour acheter un vélo à assistance électrique.
Quand se termine la prime à la casse ?
Dernière nouvelle : Les conditions de la prime ont finalement été maintenues jusqu’au 1er juillet 2022. Depuis le 1er juillet 2021, les règles concernant la prime d’annulation ont changé. Tous les véhicules avec une vignette Crit’Air 2 sont désormais exclus, par ex. pratiquement toutes les voitures diesel.
Quelle est la meilleure voiture électrique du moment ?
La meilleure voiture électrique en termes de portée est la Tesla Model S Long Range, avec 610 kilomètres. L’autonomie moyenne mesurée sur l’ensemble de la voiture électrique est de 350 kilomètres.
Quelle est la voiture électrique la plus fiable ? Voiture électrique : quel modèle est le plus fiable ? Qui? note également que le Kia e-Niro remporte le prix de la meilleure fiabilité avec seulement 6,2% de pannes en l’espace de 12 mois. Un classement où Tesla, qui n’est plus présente parmi les voitures les plus fiables de 2022, fait pâle figure en comparaison.
Quel véhicule électrique acheter en 2022 ?
Quelles sont les 5 voitures électriques les plus attendues du…
- Renault Mégane E-Tech – Dynamique !
- Nissan Ariya – Un nouveau départ.
- Smart # 1 – Développer au maximum.
- Fisker Ocean – Fabriqué en Europe.
- Mercedes EQE – Taxi 2022.
- En conclusion.
Quelle est la meilleure voiture électrique en 2021 ?
MAQUETTE | PART DE MARCHÉ | |
---|---|---|
1 | TESLA MODÈLE 3 | 15,37 % |
2 | RENAULT ZOE | 14,54 % |
3 | PEUGEOT-E-208 | 11,02 % |
4 | DACIA RESSORT | 7,02 % |
Quelles aides pour l’achat d’une voiture électrique ?
Vous pouvez bénéficier jusqu’à 3 000 € pour l’achat d’un véhicule thermique neuf ou d’occasion, et jusqu’à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule, neuf ou d’occasion, électrique ou hybride rechargeable avec une autonomie en électrique. régime de plus de 50 km.
Comment obtenir le bonus pour l’achat d’une voiture électrique ? Pour bénéficier de l’aide, vous devez être majeur et résider en France. Le véhicule doit répondre aux conditions suivantes : Avoir un taux d’émission de CO2 égal à 0 g/km (véhicule électrique) Être soit acheté soit loué sous contrat pour une durée de 2 ans ou plus.
Comment bénéficier du bonus écologique de 7000 € ?
Pour demander la prime environnementale, vous devez remplir les conditions suivantes : être une personne physique majeure titulaire d’une attestation de domicile en France ou une personne morale justifiant d’un établissement en France. acheter un véhicule ou le louer pour au moins deux ans.
Quels avantages pour l’achat d’une voiture électrique ?
L’un des plus gros avantages de la voiture électrique est évidemment les économies que ce modèle peut générer par rapport à l’essence. Inutile d’aller à la pompe et de dépenser entre 50 et 80 euros pour un plein, la recharge via des bornes ou via votre installation personnelle vous reviendra moins cher.
Comment obtenir la prime à la casse 2022 ?
Pour profiter de la prime aux déchets, vous devez détruire un véhicule sale qui vous appartient depuis au moins un an et le remplacer par un modèle écologique. En 2022, les véhicules considérés comme polluants sont les suivants : Voiture diesel immatriculée avant 2011. Voiture essence immatriculée avant 2006.